Le Groupe µ travaille actuellement à refonder la science du sens sur des bases physicalistes, se servant notamment des acquis récents des sciences cognitives. Cette approche fait éclater les cadres de la discipline sémiotique, qui, depuis l’ère structuraliste, s’est principalement attachée à la seule description des manifestations du sens, et permet de  répondre à la question  « pourquoi y a-t-il du sens plutôt que rien ? » Elle donne aussi un fondement objectif à une série de concepts classiques de la discipline, qui n’étaient jusqu’ici que des postulats méthodologiques (comme le caractère négatif et différentiel du sens).

Le Groupe µ poursuit également ses travaux de sémiotique visuelle.  Il s’attache plus particulièrement

— à la question de l’énonciation visuelle et à la pragmatique de la communication visuelle;

— à la question de l’image scientifique

Aperçu de cette perspective dans « Pourquoi y a-t-il du sens plutôt que rien ? Abrégé de sémiogénétique », Signata, 2, 201, pp. 281-314 .

Cadre général de ses travaux sur l’image scientifique dans «Det videnskabelige billede» et «The Scientific Image», dans Billeder fra det fjerne. Videnskabelig visualisering. En Antologi. Images from afar. Scientific visualization. An anthology (dir. Anders Michelsen & Frederik Stjernfeld), s.l. [Copenhague], Akademisk Forlag, 1996, pp. 77-89 et 205-217

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Le Groupe µ s’attache enfin à l’élaboration d’une théorie générale de l’index